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REMI SOLER

Le Passage Photographie, 2016

« Cette trainée lumineuse laisse penser à un passage emprunté par les détenus, mais où mène-t-il ? »


L’œuvre

Une prison réformée en Avignon, laissée en pâture aux artistes afin de lui donner une seconde vie éphémère, voici le cadre dans lequel cette photographie a vu le jour.

Rémi Soler

C’est à l’âge de 14 ans que Rémi Soler développa sa première photographie dans la pénombre d’un laboratoire argentique. Les années amenant avancées technologiques et rencontres avec ses pairs, lui ont permis d’explorer de nombreuses facettes de sa discipline.

KAROLIN KLÜPPEL

Wanda on the stairs to the treehouse photographie, tirage Fine Art Papier Canson encadré, tirage 2/15, 2014

« Un équilibre délicat entre documentation et composition »


L’œuvre

Pour « Mädchenland », Karolin Klüppel a passé neuf mois dans le village de Mawlynnong, dans l’état du Meghalaya au nord-est de l’Inde où le peuple autochtone khasi est majoritaire.

Karolin Klüppel

Jeune photographe allemande, Karolin Klüppel est diplômée de l’École des Beaux-Arts de Kassel en Allemagne et de celle de Lisbonne au Portugal.

NIKO RODAMEL

Iris en forêt

Tirage jet d’encre EPSON sur papier Harman baryté 320 grammes réalisé par le Studio Gonnet, 78×58.5 cm


Niko Rodamel est de la race des “photographes au doigt léger”. (…) On retrouve dans sa démarche la recherche de l’instant.


L’œuvre

C’est l’image d’un instant, devenu onirique par l’utilisation du blanc et noir saturés. Niko Rodamel joue avec les courbes, les symétries et les parallèles données par le reflet des troncs d’arbres sur les lunettes, en écho avec les mèches de cheveux. C’est une photo très forte et très puissante, révélant une extrême délicatesse et une grande maîtrise.

Niko Rodamel

Photodidacte, Niko Rodamel promène son appareil dans des concerts de jazz et des espaces urbains. Plusieurs prix et de nombreuses expositions attestent d’une activité débordante chez cet artiste à découvrir. Son goût pour le mouvement et les ambiances humides est manifeste dans ses photographies, où l’humain prend une place de plus en plus importante.

MAGDA HUECKEL

Série Calmed Self Portrait. Tirage Lambda satiné contrecollé sur PVC. 60 X 90 cm. 2007.

« L’être face au monde »


L’œuvre

Cette photographie montre une femme nue face à un paysage infini à la fois glacé et chaleureux. On peut voir dans ce travail une idée de réconciliation entre l’homme et la nature et, dans le même temps, l’horizon inaccessible traduit une certaine distance.

Magda Hueckel

Cette artiste polonaise puise son inspiration dans un travail introspectif permanent, qui donne naissance à des séries d’autoportraits. Elle explore sans cesse les sensations et les perceptions multiples de la condition humaine, et donne à voir ce que l’on ressent.

LUCIA ZEGADA

Hungary in a Snapshot. Tirage Lambda satiné contrecollé sur PVC. 60 X 90 cm. 2001.

« Hongrie instantanée est l’histoire d’une recherche, celle des éléments disparus de l’enfance, avant la grande métamorphose. »


L’œuvre

«Cette photographie émouvante inspire la nostalgie du passé et le désir du progrès. Fragment de la chronique visuelle d’un retour au passé, d’une « Hongrie instantanée », elle transcrit une ambiance forte et étrange à la fois, entre monde réel et monde onirique, entre réalité, souvenir et imagination.»

Lucia Zegada

Originaire de Hongrie, Lucia Zegada est une «photographe auteure». Ses photographies s’attachent à transcrire les fragments d’une réalité fugace et intime provenant du quotidien. La Hongrie, pays qui, parce qu’elle l’a quitté depuis 12 années, s’éloigne chaque jour davantage des souvenirs qu’elle en garde, constitue son principal sujet d’études.

ARNAUD THEVAL

Tirage numérique Lambda, contrecollé, plastifié et encadré (sans verre). 50 X 80 cm. 2006.

« Sa démarche se situe sur le terrain d’une communauté de personnes, interrogeant les notions d’identité collective et individuelle au sein d’un groupe significatif. »


L’œuvre

Ces deux avatars sont des échantillons d’un travail collectif entre l’artiste et un groupe de jeunes usagés de l’EclectiC. L’idée est de dévoiler une part de la personnalité du sujet photographié. On peut y voir entre autres la complexité de la personnalité, l’individu comme une somme de toutes les individualités de son réseau social, ses conflits sociaux.

Arnaud Théval

Depuis 1998, à partir de la relation entre l’individu et la communauté, Arnaud Théval élabore des modes d’enregistrement et de diffusion d’images, fixes et en mouvement. Ses œuvres sont conçues dans le cadre d’une rencontre, d’échanges avec une communauté de personnes. Elles apparaissent dans l’espace dans lequel elles ont été créées.

MATHIEU RENAULT / FLORIAN RENAULT

Angers – Vladivostock

Mathieu Renault, peinture acrylique sur affiches lacérées, 130 x 97 cm, 2014.
Tanya. Omsk. Russia. 18/01/2014, Florian Renault.
La photographie et la peinture/collage forment un diptyque.


L’œuvre

Cette photo relate la rencontre dans un train entre le photographe et une passagère. Le photographe et un ami, lors de son périple en transsibérien, ont été à la rencontre des passagers russes. Lors de leur première étape, entre Moscou et Perm aux portes de l’Oural, une jeune fille était seule dans le train et les deux amis ont entamé une conversation avec elle. Persuadés dans un premier temps qu’elle ne parlait pas anglais comme la majorité des personnes présentes dans le train, ils découvrent au moment de leur descente du train, qu’elle maîtrise un anglais convenable. Elle les invite à la rejoindre chez elle, à Omsk, ville située à 2 jours de train de là où ils s’apprêtaient à descendre. Ils acceptèrent l’invitation et prirent directement un autre billet pour Omsk.

Ils restèrent ainsi deux jours à Perm pour ensuite prendre le train en direction Omsk, en plein cœur de la Sibérie, au nord du Kazakhstan. La jeune femme, prénommée Katia, les accueille et ils passent la soirée avec ses amis Dans cette ville d’un million d’habitants, dont l’urbanisme reste très marquée par l’architecture communiste, purement fonctionnelle, ils découvrent un univers entre tiré entre l’Asie et l’Europe, et un peu oublié par « la maison mère Moscou ».

Katia rêve de s’installer à Saint Petersbourg qui représente un peu le graal pour la jeunesse russe. Cette photo a été prise pendant la première soirée passée auprès d’elle, dans son appartement.

Les deux hommes reprennent la route le surlendemain vers Krasnoïarsk un peu plus loin en Sibérie. La suite du voyage est rythmée par le même genre de rencontres, le voyage prenant des détours harsardeux, faits de détours par des villes qu’ils n’avaient pas envisager de visiter au préalable.

Florian Renault est toujours en contact avec Katia, qu’il espère recroiser un jour en Russie ou en France.

Angers – Vladivostock est une composition à base d’acrylique et d’affiches lacérées réalisée lors d’Urban Art 5, le 6 septembre 2014 avec comme support initial la photo citée ci-dessous.

L’image créée consiste en une réinterprétation, de la photographie de Florian Renault, réalisée le temps du concert de clôture d’Urban Art, en présence du public.

Mathieu Renault

Né à Angers en 1982, il est formé aux métiers du livre à Paris. C’est durant ce séjour dans la capitale qu’il réalise de premières fresques sur les murs métropolitains.
Mais c’est au cours de ces voyages en Amérique latine qu’il se forme véritablement à la création plastique.
Depuis cinq ans, la première étape de sa démarche artistique consiste à arpenter les rues des villes qu’il traverse, et pour recueillir sa matière première sur les panneaux d’affichage, les murs. Il en arrache les épaisseurs d’affiches, qu’il lacère, déchire, creuse « en aveugle », dans l’épaisseur des accumulations de papiers collés. En procédant ainsi, il cherche à mettre au jour ce qui est caché, à trouver un sens qu’il découvre « par accident », ou déjà révélé par un autre passant.
Après une exposition à la Kurves Gallery de Montpellier en juin 2014, son travail a fait l’objet d’un accrochage au Rectorat de la ville de Poitiers. En octobre et novembre 2014, ses œuvres ont orné les murs du Forum du Quai à Angers.

Florian Renault

Agé de 32 ans, originaire d’Angers, il est musicien depuis dix ans. C’est dans le milieu musical qu’il trouve son inspiration de photographe passionné par l’argentique.
Il a eu l’opportunité de finaliser des projets qui l’ont amené à voyager en Russie, aux États-Unis, au Canada mais également en Europe. Ses productions ont déjà été publiées dans le magasine Réponses Photo, et travaille actuellement avec un musicien pour la création d’une pochette d’album. Il a auparavant couvert plusieurs événements culturels de la région. Il s’est par ailleurs intéressé à ce qu’on appelle la photographie alternative qui englobe plusieurs techniques dont la révélation du film argentique à base de café. Cette méthode, communément appelée Caffénol est une alternative économique et écologique aux développements chimiques.
Au-delà des différences majeures de pratiques, les deux artistes sont passionnés par la rencontre avec l’altérité, et leurs œuvres témoignent d’un profond humanisme.

ALAIN ANDRADE

Clepsydre 4 négatifs agrandis sur verre, 30 x 30 cm, 2013


« Distorsions, élongations, faux mouvements, déplacements : rien qu’une légère fièvre au milieu de l’image. »


L’œuvre

Œuvre composée de photographies abstraites habitées de formes lumineuses non identifiables, Clepsydre nous invite à saisir l’instant de la naissance d’une chose. Les formes, pourtant figées dans l’instantané de la photographie, semblent en train d’émerger, de prendre corps sous nos yeux.

Alain Andrade

Né à Paris en 1956, Alain Andrade vit et travaille à Marseille.

NICOLA BERTASI

Uma Crise Tirage argentique baryté sur papier Ilford fibre, 30 x 40 cm, 2012


« Le Portugal est en crise. Le sud de l’Europe est en crise. Mais de quelle crise parlons-nous? »


L’œuvre

Cette photographie montre, dans un mouvement de plongée saisissant, trois étudiants immobiles devant le vide d’un terrain vague. Elle est issue de la série Uma Crise qui propose la vision de l’artiste sur le Portugal à travers le prisme de la crise économique : l’image désolée d’un pays en train de s’effriter inexorablement sous le regard impuissant de ses habitants.

Nicola Bertasi

Grand voyageur, vivant entre Paris et Milan, Nicola Bertasi collabore avec différents journaux. Il est co-fondateur d’une revue de photographie (Milano Città Aperta) et fait partie de la Galerie Benj (Paris).

GRÉGOIRE BERNARDI

Casino Tirage jet d’encre sur papier Premium semi-mat (tirage n°1/10), 30 x 45 cm, 2012


« Une virée décalée et déroutante sur une terre inattendue. Et lumineuse.»


L’œuvre

Cette œuvre appartient à une série de photographies prises le long de la route nationale 66, dans le nord-est de la France. Une route bien différente de son homologue américaine, et pourtant, face à ces trois machines à sous du Casino de Bussang nous promettant fortune et bonheur, on pourrait, l’espace d’un instant, se croire à Las Vegas, ville-symbole du rêve américain.

Grégoire Bernardi

Partageant son temps entre Marseille et Londres, Grégoire Bernardi travaille principalement le portrait et le documentaire en photographie. Ses clichés sont publiés dans de nombreux magazines.